Padangbai et Senggigi

29/12

Padangbai

Le voyage à Padangbai aurait dû être court, même pas une heure. Il n’en était pas ainsi.

Première étape : on  roule 200 m et  on change de minibus. Je sens déjà que je vais souffrir le martyre.  Pas de place, ni pour mes jambes, ni mes pieds.

Deuxième étape : On descend jalan Hanuman, prend quelques passagers et on remonte jalan Monkey forest, d’où on vient, tout en prenant des passagers par ci, par là.

Troisième étape : on redescend jalan Hanuman, prend un dernier (un de trop) client et enfin on s’engage sur notre route. Ce petit tour d’Ubud nous fait déjà des crampes d’une heure. Le reste  se passe normalement et on arrive à Padangbai, je peux me déplier enfin.  Ici, règne la confusion du départ en bateau. Moi, ayant un ticket « open » et reste deux jours à Padangbai avant de prendre le bateau pour Lombok, je crée une petite variation dans l’excitation générale. Enfin, tout à l’air correct et je me mets en quête d’un guesthouse. Mon premier choix, le Dharma GH, est très convenable et a des chambres de libre. La grande famille ici, est très accueillant. Et, surtout joyeuse. On m’offre un thé en bienvenue et je m’installe : c’est parfait.

Sur ces entrefaites, je commence a avoir une faim sérieuse, il est déjà 15h ! On m’indique LE warung où il faut se restaurer : Martini’s

Martini est une petite femme toute ronde et rigolote et , en plus, une magicienne du wok. Même un mie goreng est une symphonie chez elle. Déjà, je l’adore !

Le reste du jour, je rattrapa mon sommeil manqué la nuit d’avant et je bouquine.

Ensuite : Martini….

30/12

Padangbai, où transitent tant de touristes en quête de palmiers, sable blanc, corail et vagues géantes, a un petit «  noyau dur » de tranquillité. Pas mal d’ »expats », européens vivant en Indonésie toute l’année, s’y plaisent et sont chaleureusement acceptés par les autochtones : tout le monde connait tout le monde. Je me sentais tout de suite à l’aise dans cette atmosphère de village.

Devant, la belle plage est occupée par les bateaux de pêche et les vedettes rapides qui font la navette vers Lombok et les Gilis. A côté, un bijou se cache en-dessous d’une falaise : une plage de rêve. Hélas, il faut grimper dur et redescendre. Sous le soleil, c’est un petit peu chaud. La prochaine fois, je me trouverai un ojek (moto taxi) pour y retourner. Mais, j’y retournerai, juré.

Le soir, mie goreng spécial composé par Martini.

31/12

Senggigi

Je pars pour Lombok ce matin et je regrette déjà le calme de Padangbai. Le bateau rapide, 5 moteurs hors bord d’un nombre énorme de chevaux, nous y propulsent en 1h30. Le bateau classique met 4 à 6h…Cela clapote sec sur le grosses vagues, mais c’est supportable.

masques Sasak

Contrairement à Bali, j’ai du mal à trouver une chambre sur Lombok. Finalement, je peux me loger à Senggigi chez Sonya. Ce n’est pas très, très top, mais l’essentiel est là. Et, à 80 000 Rupias (7€) on ne va pas se plaindre. Ils font même une petite cuisine de fortune à la demande. Pas mauvaise du tout.

Je remarque, d’emblée, les femmes sont moins gaies et surtout moins élégantes dans leurs mouvements que les Balinaises. Les Sasaks sont une peuplade plus rude.

Une petite balade d’après-midi me fait découvrir le village. Il est très « teinté » tourisme : bars, boîtes, « soins esthétiques » un peu douteux, vu l’attirail des « masseuses ». Bref, c’est un peu glauque et manque définitivement de classe.

Je vois également, à mon étonnement, passer tout un cortège de véhicules antiémeute, équipés de blindages, canon à flash ball et boucliers genre CRS des grands jours… Qu ‘est-ce qui se trame ?

Ce n’est pas la nuit du nouvel an qui se prépare ainsi ?

Je me couche de bonne heure – on verra bien pour minuit.

A minuit, je fus réveillé par un grand feu d’artifice qui éclipsait aisément celui des humains : un orage épique  se déclenche avec violence. Moi, je reste au lit.

1/1/2011

BONNE ANNÉE !

Ce matin, tout est au ralenti. Puisque le temps verge sur le pluvieux, je remets les excursions à demain et vais « faire » un peu d’internet. Quand je veux partir, pas moyen : orage violent. Il faut attendre que cela se calme un peu. J’arrive tout de même à me faire saucer abondamment sur le chemin de retour. Je reste de nouveau bloqué dans ma chambre.

Vers 5h je peux enfin sortir : direction plage.

la plage de Senggigi

Toute la plage est occupée par les bateaux et cela donne pas tellement envie de se baigner.

Le patron de Sonya’s me propose un tour de deux jours de découverte de l’île. Cela me parait fort bien – je peux voir tout ce que je voulais et ensuite attraper mon bateau pour Trawangan.

Je vais y consacrer un billet sépare.

A propos peomeyer

en retraite, voyageur invétéré, intérêt spécial: Asie du sud-est
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